dimanche 31 août 2008

lundi 18 août 2008

MOUSSA KAKA

Moussa Kaka, lors d'un reportage au Niger en juin 2005.DRMoussa Kaka, lors d'un reportage au Niger en juin 2005.

La décision de la chambre d'accusation de la Cour d'appel de mardi matin dit deux choses : d'une part que Moussa Kaka reste en prison, la Cour a confirmé l'ordonnance du juge d'instruction de non remise en liberté provisoire. Ce qui est étonnant sur ce point, c'est que la Cour d'appel n'avait pas à se prononcer là dessus. D'autre part, la Cour d'appel a annulé l'ordonnance du juge d'instruction qui avait écarté les écoutes téléphoniques comme élément de preuve de la culpabilité de notre confrère. La Cour annule cette ordonnance et elle nomme le doyen des juges d'instruction pour poursuivre l'information sur ce sujet. En d'autres termes, on repart à zéro.

Maître Coulibaly

Avocat

« La juridiction d’instruction en appel a ordonné la poursuite de l’information en désignant un nouveau juge d’instruction. »

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12/02/2008 par Christine Muratet

Maître Moussa Coulibaly, l'un des avocats de notre confrère, souligne que la décision de la Cour « a annulé une ordonnance qui a écarté les écoutes téléphoniques ».

Maître Coulibaly et ses deux confrères vont devoir décider, en accord avec Moussa Kaka, quelle suite donner à cette affaire et quelle défense adopter face à cette nouvelle épreuve : Moussa Kaka est en prison depuis 145 jours.

William Bourdon

Avocat

« C’est une grosse déception à plein d’égard. La place de notre client n’est pas en détention, sa place est devant son ordinateur. »

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12/02/2008 par Carine Frenk

Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières considère que la décision de la Cour d’appel de Niamey est « décevante, injuste et incompréhensible, parce que Moussa Kaka est totalement innocent ».

Robert Menard

Secrétaire général de Reporters sans frontières

« C’est décevant, incompréhensible, injuste parce que Moussa est innocent, totalement innocent. »

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12/02/2008 par Christine Muratet

Alioune Tine

Secrétaire exécutif de la Rencontre africaine de défense des droits de l'homme

« Il va falloir, qu'en tant que société civile africaine, nous allions demander au président de la République Tandja que Moussa Kaka soit libéré pour le droit des journalistes à exercer librement leur profession, droit reconnu par l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme ».

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12/02/2008 par Carine Frenk




Communiqué de la présidence de RFI

La présidence de Radio France Internationale exprime sa vive déception à la suite de la décision de la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Niamey maintenant en détention Moussa Kaka. Le correspondant de RFI est incarcéré depuis 145 jours au Niger sous l’inculpation de « complicité d’atteinte à l’autorité de l’Etat ».

La présidence de RFI s’étonne de la décision des magistrats d’annuler l’arrêt rendu en novembre 2007 par le juge d’instruction déclarant irrecevables les écoutes téléphoniques sur lesquelles se fonde l’accusation. Le magistrat instructeur avait en effet estimé que ces écoutes avaient été effectuées de façon illégale, sans mandat ni commission rogatoire, et ne pouvaient donc figurer au dossier comme preuves à charge.

La présidence de RFI s’inquiète de ce qui peut être considéré comme une volonté d’acharnement à l’encontre de son correspondant dans la mesure où tous les actes qui lui sont reprochés relevaient du travail normal d’un journaliste exerçant son métier. Elle réitère sa demande d’une remise en liberté rapide de son correspondant qu’elle fera valoir par toutes voies de Droit.

dimanche 17 août 2008

Hama Amadou - Tandja Mamadou: Les dessous de la rupture PDF Print E-mail
Written by Chérif Alassane (Notre Liberté N°02 du 04 Juillet 2008)
Monday, 07 July 2008

HAMA ET TANDJAAu Niger plus qu’ailleurs l’histoire politique est décidément imprévisible , qui aurait pu imaginer il y’a seulement un (1) an de cela que Mr Hama Amadou , président du MSND NASSARA, le parti au pouvoir , homme fort de l’exécutif pendant sept ans et six mois en qualité de premier ministre et éminence grise du parti pendant plus de dix sept ans serait un jour incarcéré dans la prison de haute sécurité de koutoukalé comme un vulgaire voleur de poulet ?

En tout cas l’effet de surprise que cela a suscité auprès de l’opinion n’a d’égale que l’assassinat Général Baré par sa propre garde ! Mais qui était l’homme pour que cela surprenne ? Disciple de feu le Général Seyni Kountché (1974-1987), ce douanier sorti de l’école nationale d’administration de Niamey et recyclé dans la même spécialité en République Française , Hama Amadou a connu tous les rouages de l’administration nigérienne. Tour à tour, responsable des douanes à Maradi , à Zinder et à Agadez .

Puis sous préfet , secrétaire général de préfecture , directeur d’office et directeur de cabinet de son mentor Kountché et ministre de l’information , Hama Amadou est de la trempe des carriéristes qui savent où ils vont. Puis souffla le vent de la démocratie avec la fameuse conférence de la Baule en France ou le Président Mitterrand somma les Chefs d’Etats Africains une fois de retour au bercail de s’ouvrir au multipartisme Au Niger ,comme un peu partout sur le continent noir la nouvelle tomba au campus universitaire où des mouvements de contestations se formèrent et aujourd’hui encore le général Ali Seybou s’en rappellera . La tuerie du 09 Février 1990 dans les rangs des étudiants fut le déclic des mouvements citoyens qui finirent par contraindre le gouvernement de la II é République à convoquer urgemment la conférence nationale se faire accepter et ensuite contrecarrer les attaques dont il sera sans doute l’objet dans ce forum . C’est en ce moment précis que Hama Amadou fait découvrir aux participants son don de la parole , son intelligence et son attachement à l’idéal du feu Kountché qu’il n’a jamais renié en cette période où toutes les calamités étaient attribuées au défunt président. Accusés à tort ou a raison dans la gestion de certains dossiers des régimes d’exception des hauts cadres de l’administration et même des officiers supérieurs n’ont pas hésité a trembler voire pleurer devant la pression de jeunes étudiants et de nouveaux visages de la scène politique Au sortir de cette conférence nationale qui a quand même duré un trimestre, les partis politiques se lancent à la conquête du pouvoir. La conférence nationale a permis à Hama Amadou de faire l’unanimité au poste de SG et Tandja en fait son plus fidèle lieutenant Ce fut le déclic d’un combat pour une conquête du pouvoir qui s’avèrera périlleuse La traversée du désert ,,,,,,,,,,,, On ne saurait parler du MNSD NASSARA sans se référer à la complicité qui lie ces deux têtes qui d’ailleurs ont failli laisser leurs peaux a Abala dans le département de Filingué ; pendant la transition de Cheiffou Amadou à la suite d’une attaque armée perpétrée contre le candidat Tandja Pendant tout le temps qu’a duré leur conquête du pouvoir, ces deux hommes ont toujours réitéré chacun en ce qui le concerne son attachement à l’autre D’une loyauté sans limite à son compagnon politique Hama Amadou a même refusé selon des sources sûres des avances de son autre intime le Général Baré qui voulait faire de lui son premier ministre Ce refus lui coûta des démêlées avec les autorités de la IV è République qui l’ont accusé d’avoir monté une opération de déstabilisation « le commando K ».Considéré de tout temps comme le chargé des affaires compliquées du clan Tandja il se raconte que c’est lui qui aurait dénoué le complot du conseil de réconciliation nationale qui visait à céder le fauteuil au président du PNDS TARAYYA Les mêmes sources racontent que certains scandales financiers ,dont le premier affronté par les autorités de la V eme République fut la fameuse affaire ZEYNAB qui serait un acte que Hama Amadou s’est approprié pour sauver son chef Bénéficiant de l’estime de son chef le prince héritier , se mit a rêver du palais de la Présidence un rêve somme toute légitime selon des analystes politiques puisque le SG qu’il était a contribué de façon importante à l’élection du président du parti à la magistrature suprême. Dans les perspectives de la reprise du parti l’actuel pensionnaire de la prison de koutoukalé entreprit une vaste purge dans le parti ou toute l’ancienne garde proche de l’ancien président devenu 1 er citoyen fut balayée par le jeune et ambitieux premier ministre. Le pouvoir aidant, il éjecta les uns du bureau politique , les autres furent détrônés dans leurs localités et les plus malchanceux en prison. Ces indésirables de l’ère Hama au MNSD NASSARA sont peu à peu récupérés par le président de la République pour grossir le rang des conseillers et au même moment du coté de la primature s’installent les nouveaux maîtres du parti au pouvoir. Les nominations se faisant sur proposition du bureau politique, Hama Amadou impose sa bande sur les postes vitaux de l’administration laissant les amis du PR à leurs sorts. En début 2OO6 ,Hama se sentait aussi insubmersible que le Titanic a sa conception, mais c’est sans compter avec l’investigation de Mamane Abou du républicain qui finit par découvrir une affaire de détournements des fonds PPTE destinés au ministère de l’enseignement de base d’où la fameuse affaire du MEBA , Un scandale d’un montant de plus de 4 milliards de nos francs . Sur insistance des partenaires financiers qui boudaient les autorités, le Chef de l’Etat lâche son tonitruant primo. Mais pour certains observateurs ce désaveu du Président est lié aux différents agissements du GRGN 21et autres meetings de soutien au premier ministre en lésant le mandat du patron de l’exécutif. C’est a cette période que les frustrés de l’hégémonie de Hama à la tête du parti vont se mettre à la tache ; leurs conseils n’arrangent rien et toute possibilité d’un retour à la complicité entre les deux hommes fut compromis La presse hostile à l’ancien PM se met à demander au président de prendre en compte le souhait des bailleurs de voir le gouvernement démissionné Cédant aux pressions internes et externes le Président refuse de sauver la peau de son jeune lieutenant ; et le 31 MAI 2008 une motion de censure vient changer le destin de cet animal politique qui se voyait à quelques encablures de la présidence de la république Une autre raison et pas des moindres serait le renouement du contact entre le chef de file de l’opposition et le Président Tandja. Bouté hors de l’appareil de l’Etat et voyant peu à peu celui qu’il a imposé en l’occurrence Seyni Oumarou s’éloigné de lui , l’ancien PM se rabat sur son parti et entreprend des tournées de prise de contact avec les militants du MNSD NASSARA Cette attitude de Hama constitue à n’en point douter une façon de couper l’herbe sous les pieds d’ un chef de l’Etat qui n’est pas sorti de sa réserve pour dire sa position sur une possible candidature pour un troisième mandat . L’un des facteurs ayant affaibli Hama est sans aucun doute le froid installé entre lui et l’actuel premier ministre, une impasse qui a amené l’ex primo à refuser de serrer la main de son désormais ex ami au stade général SEYNI KOUNTCHE . La saga judiciaire La lutte de positionnement au sein du MNSD NASSARA fut lancée par les jeunes du parti au titre de la communauté urbaine de Niamey qui ont dans une déclaration exigé l’audit du parti. Devant cette réaction d’insubordination dans ce que le président du parti considère comme son fief , il tient des propos un peu osés pour quelqu’un de controversé. Après cette intervention devant des jeunes survoltés, la voiture d’un militant illustre inconnu fut brûlée. Se referant au discours largement rapporté par les médias , Moussa Keita porte plainte pour complicité d’incendie volontaire contre l’ancien premier ministre. Pendant que Hama Amadou était traîné devant les juges , une autre affaire est ressuscitée : la gestion du fonds d’aide a la presse de l’exercice 2001 par le procureur général de la république . Après son audition à la gendarmerie nationale dans le cadre de la gestion de ce fonds d’un montant de 100.000.000 de CFA . Sentant la corde se nouer autour de son coup ou par flair politique , Hama convoque un point de presse au cours du quel il dévoile ses mésententes avec le chef de l’Etat ,dénonce le retour à l’Etat d’exception et menace tout le régime de révéler certains détournements de deniers publics. cette sortie inattendue et fracassante de Mr Hama Amadou a durci les positions déjà opposées des HAMISTES et TANDJiSTES. C’est d’ailleurs sans surprise que sur demande du gouvernement l’assemblée nationale a mis l’ex primo en accusation pour le détournement des100000000 CFA , le lundi 23 JUIN 2008. Le jeudi dernier l’ancien PM a été entendu pendant 2 heures par les juges de la haute cour de justice avant d’être transféré sous bonne garde à la prison de haute sécurité de KOUTOUKALE sous le regard impuissant de ses militants venus nombreux le soutenir mais qui n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Les plus audacieux se sont bien ramassés des coups de matraque qu’ils n’oublieront pas de sitôt. Aujourd’hui que cet indomptable animal politique est entre quatre murs ses adversaires politiques n’ont ils pas déjà commencer à trembler dans l’attente de la révélation de certains dossiers ? Les partisans de Hama ont –ils senti le danger guetté parce qu’il en sait trop ? En attendant Hama Amadou commence déjà à manquer à ses meilleurs ennemis politiques qui trouvent que sans lui la scène politique ne captive pas trop les nigériens amoureux de grands débats d’idées .




vendredi 1 août 2008

BIENVENNUE



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